Monday, November 29

food therapy

keen on believing in the magic of food,
I've already got proven that baking can change your perspective towards life
very ambitious indeed but often true

officially unable to read books that are too straight-forward on particularly delicate topics
have the tendency to look for some channelling title like the one have just got to the very end
remember it - already mentioned to you some days ago
then again, much more convinced right now after 360 pages

it's the story of Angel, selling cakes to the peculiar population of Rwanda's capital
to each special event corresponds a special cake, the novel being chaptered according to this structure
and each cake gets a personal & intimate story behind
revealed by Angel's clients while filling in the cake order & sipping the cardamomo tea
with a slow & rhythmic style, Gaile Parkin takes a picture of a country & invites us to flick through further to bump - page after page - into all the wounds of its people
when said & unsaid come up together whispered with a gentle, ironic approach

greet & enjoy another good novel on food therapy!

"Yes, she was still very sad. But somehow, in a small way, part of her dispair had changed.
It had turned to hope".

Mes romans à MOI

je suis chez vous, monsieur
je suis curieuse, très curieuse
mes yeux cherchent vos livres, toute de suite
mon regard parcourt les titres qui sont disposés bien en ordre dans votre "librairie", 
mais aussi et surtout il se pose sur les bouquins qui sont
- parce que vous êtes un vrai lecteur (sinon, probablement je ne serais pas là) - 
partout dans la pièce...
presque partout dans votre espace vital, 
en fin PARTOUT
(ça suffit, hein?)


et voilà que mon attention est sur un titre, vous l'avez lu aussi?
alors, racontez-moi, svp, c'est quand que vous êtes tombé sur Au bon roman?
quelqu'un vous l'a conseillé?
vous l'avez acheté où - à Bxl ou bien ailleurs?
(vous savez, il a déjà été traduit en anglais et en italien...)

et bien, le plus important, est-ce que vous l'avez aimé, monsieur?
moi, j'ai adoré ce livre!!!

avez-vous trouvé la vraie raison du livre en suivant la naissance à Paris d'une librairie très originale, dont Francesca et Ivan (une mécène et un libraire, tous doux passionnés de littérature) ont choisir de vendre "que des bons romans", et souhaitant réagir à la profusion de romans sans grande valeur littéraire???
avez-vous remarqué la structure particulière de l'histoire - un récit dans le récit?
la technique (meta-diégèse) est utilisé avec souplesse : la nature de « narration dans la narration » de ce récit des origines de la librairie tend parfois à devenir invisible (ce dont l'auteur joue souvent pour produire des effets poétiques)
...et dans cette narration secondaire s'insèrent par ailleurs plusieurs lettres...
le récit de la création de la librairie est une bonne excuse pour lancer toute une réflexion sur la mise en place d'une entreprise culturelle et ses difficultés,
et au même temps l'occasion de citer plusieurs "grands romans"...
comment on peut choisir les "bons romans", alors?
est-ce que le gout des passionnés de littérature, des gens qui ont "l'habitude" aux romans
(et pour ça il en connaissent forcement plusieurs),
ça suffit pour garantir la meilleure choix?
est-ce que c'est raisonnable croire que la choix de quelqu'un d'autre
puisse nous indiquer le chemin vers ce que NOUS, nous allons aimer?
est-ce que ce quelqu'un d'autre a bien le droit d'y penser pour nous?

pensez-vous donc, monsieur, qu'il soit possible de vraiment partager Le Goût
- tellement personnel par définition, par ailleurs -
quand il s'agit de se plonger dans le plaisir d'une histoire
dans laquelle on veut parfois se rétrouver et
qu'on désire parfois qu'il puisse nous éloigner de la réalité...

est-ce que vous croyez, en fin, cher monsieur, dans le relativisme littéraire?